Les jetons de banque
Par Bibliothèque et Archives Canada | Lundi le 29 mars 2004
Jeton de banque, Montréal
Les banques ne se limitaient pas à l'émission de papier-monnaie. Après les années 1830, elles importèrent d'Angleterre une grande quantité de jetons. La Banque de Montréal importa, quant à elle, deux types de jetons d'un sou : l'un anonyme (ne portant aucun nom), l'autre frappé à son nom. De même, la Banque du Peuple émit un jeton d'un sou à Montréal. Ce jeton était connu sous le nom de jeton de la rébellion, parce que l'étoile et le bonnet phrygien (symboles du républicanisme) dont il était orné auraient été ajoutés à l'instigation d'un employé favorable, disait-on, aux rébellions qui avaient éclaté en 1837 au Bas-Canada.
Bank of Montreal, jeton
Ces jetons de banque s'ajoutaient à ceux des marchands, qui étaient souvent de mauvaise qualité. Dans le but d'assainir l'émission des jetons et d'éliminer la camelote en circulation, les trois banques établies à Montréal et la Quebec Bank décident, à la fin des années 1830, de faire cause commune et de lancer de nouveaux jetons sur le marché. Ceux-ci porteront, d'un côté, le portrait d'un habitant canadien-français et, de l'autre, les armoiries de la Ville de Montréal et le nom de la banque émettrice. Ils reçurent le nom de Papineau.
Banque du Peuple, jeton d'un sou de la rébellion, 1837
Jeton d'un sou du Bas-Canada, 1837
Cet article représente une partie de l'article nommé Musée de la monnaie de la Banque du Canada.
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