Messagepar oligne67 » Dim Août 24, 2014 12:50 pm
LA MAISON JACQUES CARTIER
Le quartier st-Roch constitue depuis plus d'un siècle l'endroit idéal pour le commerce au détail. En 1861, une firme constituée par Chs. T. Côté et Napoléon couture y opère sous la raison sociale de Côté et couture. Ils vendent des marchandises sèche et des accessoires de maison. Le magasin est situé au 30 rue de la couronne et prend par après le nom de " maison Jacques Cartier " . En 1864, un nouvel associé, Napoléon Catellier se joint a eux. Peu après, le magasin qui avait pourtant bénéficié d'une grande publicité tombe dans l'oubli.
En 1876, Honoré Gagnon prend le contrôle du magasin et donne une nouvelle vigueur à l'entreprise. Il fait l'acquisition d'un autre édifice sur la rue Des Fossé, de sorte que l'on peut accéder au commerce par les deux rues, soit au 58 de la couronne et au 220 rue Des fossé( aujourd'hui le boulevard Charest)
Honoré Gagnon est né a st-Georges-de-Cacouna en 1838 et marie dame Arthémise Fournier le 4 septembre 1865 . Il décéda le 13 décembre 1908 alors qu'il habitait le quartier ST-Roch à Québec.
Honoré Gagnon faisait beaucoup de publicité pour son commerce. ce magasin qui marquera son époque, opéra à travers des années lucratives et difficiles jusqu'en 1893 alors qu'il fit faillite.
A cette époque ou le systè,e décimal canadien venait d'être récemment instauré, le gouvernement tentait de retirer de la circulation les différents jetons qui circulaient' tout en tentant d'empêcher l'émission des nouvelles pièces. malgré cela, ce serait en 1878 qu'honoré Gagnon fit fabriquer à New-York, une matrice arborant la dénomination de " un centin" . selon certaine source, une fois produite, la matrice aurait été passée en contrebande à Québec et un ferblantier du nom de M. Garnet de st-Épiphane frappa environ 1000 pièces pour monsieur Gagnon . cette partie de l'histoire est fortement questionnée par plusieurs collectionneurs, dont le numismate Claude Proulx qui, dans un article bien détaillé publié dans la revue les monnaies (volume 2- numéro 5) suggère la possibilité que le jeton ait été frappé en Angleterre. il se base surtout sur le fait que le jeton possède le même diamètre, la même épaisseur, a le même poids et la même composition métallique que les pièces canadienne de 1 ¢ émises de 1876 à 1911
fait intéressant M.langlais qui avait fait l'acquisition de la balance de 125 de ces pièces remarqua qu'environ un jeton sur dix montrait un castor dont la queu était détachée du corps.
pièces avec queue attachée:
-Poils du museau longs
-Perles du pourtour reliées
-Oreille droite incomplète(non fermée)
-Patte avant avec griffes pointues
- œil moins détaillé
Pièces avec queue détachée
-Poils du museau courts
-Perles du pourtour distantes
-Oreille droite complète( fermée)
-Patte avant sans griffes
-Œil plus détaillé
A partir de ces observations et selon le mode d'importation de la matrice originale, on peut en déduire que celle-ci à été retravaillée suite a une usure de certains détails.
Outre le jeton mentionné précédemment, on retrouve également des billets identifiés à la maison Jacques Cartier, qui ont été émis vers 1878. on connait deux billet différents. l'un d'une valeur de quarter dollar ( 25¢) et l'autre valant cinquante cents. bien que l'on n'aie que des reproduction de ces billets, nous somme portés à croire qu'il sont de la même dimension que les billets de banque grand format de l'époque.
source: " jeton et billets commerciaux émis dans la vieille capitale " par Jeau-Luc Giroux et Jean-Pierre Paré Les édition numispro p.89 à 92