Terre-Neuve, pièce d'un cent en bronze, 1872
Par Bibliothèque et Archives Canada | Lundi le 29 mars 2004
La colonie britannique de Terre-Neuve fut autorisée à émettre ses propres pièces de monnaie à partir de 1865. La pièce de plus faible valeur qu'elle frappa fut une pièce de bronze d'un cent, mesurant un pouce de diamètre. Le choix du motif devant orner le revers de cette pièce fit l'objet d'un certain nombre de discussions entre les autorités locales et les autorités britanniques. À l'occasion de ces discussions, on proposa notamment de représenter un chien de race Terre-Neuve. Le choix final porta cependant sur un motif plus traditionnel, en l'occurrence une couronne encerclée d'une guirlande. Cette dernière consiste de feuilles de chêne et de sarracénies pourpres. La sarracénie pourpre, emblème floral de Terre-Neuve, est une plante insectivore qui pousse à l'état sauvage dans l'île.
Cette reproduction rappelle l'utilisation du primevère dans la guirlande qui orne les pièces d'un cent et d'un demi-cent de la Nouvelle-Écosse. La Monnaie royale de Londres, qui produisait la plupart des pièces destinées aux colonies britanniques, avait éprouvé quelque difficulté à frapper des caractères parfaits sur les pièces d'un cent et d'un demi-cent de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick émises entre 1861 et 1864. Les fins interstices des coins avaient tendance à s'obstruer, d'où le manque de netteté des caractères. C'est sans doute pour cette raison que l'on eut recours à de plus gros caractères pour inscrire la légende d'un cent de Terre-Neuve. La grande pièce d'un cent de Terre-Neuve, qui survécut au règne de trois monarques avec essentiellement le même revers, fut finalement remplacée par une plus petite pièce en 1938. L'échantillon fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.
Pièce d'un cent en bronze, 1872
Cet article représente une partie de l'article nommé Musée de la monnaie de la Banque du Canada.
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