Les frais de scolarité

[powerman]

On est en pleine période électorale le gouvernement propose d'augmenter les frais de scolarité des étudiants du niveau universitaire de $300 par année..........

Il y a protestation générale des étudiants ce matin, radio 93.3, Bouchard en parle, a fait un sondage les étudiants universitaires des Sciences sociales de l'Université Laval faisaient la grève.....
on leur a simplement demandé de montrer leur cellulaire........
sur 40 personnes intérogées:

1 avait un cellulaire simple (ordinaire) un employé de maintenance
3 possédaient un Blackberry
1, un téléphone intelligent (whatever it is)
et les autres détenaient un IPHONE

frais de $60 à $110 par mois pour cette possession

le Québec détient le minimun des frais de scolarité universitaire
avons-nous les valeurs à la bonne place ?

[lulu46]

eh non justement maintenant les prioritées passe par les communications electronique et +

[quasimodo2]

Bonsoir powerman, je suis un homme de 52 ans, et oui, j'ai mon opignon sur ce sujet, et non, je pense pas que ce soit la place pour en discuter. Il y a suffisament ce genre de média pour discuter de ce sujet. Je pense que ce sujet ne touche absolument pas de près ou de loin à numicanada.

Bonne soirée à vous
Jean-Guy

[sellig21]

Entierement d accord avec toi quasimodo 2

[La loutre]

On ne le répète pas assez, le salon est là pour les sujets divers, non-numismatiques. Si le sujet vous laisse froid, vous passez votre chemin.

On parle bien de hockey sans problème non?


Pour le sujet amené par powerman, je pense que c'est le lot de n'importe qui n'arrivant pas à gérer convenablement ses affaires.
J'ai connu des gens qui faisaient + de 100 000$/an devoir aller en consolidation de dettes. On en voit d'autres qui déclarent faillite. Bref, ces gens-là ne sont pas plus fins que les étudiants décrits par powerman. Qu'importe leur "standing" réel, trop de gens vivent à crédit, toujours un peu/beaucoup au-dessus de leurs moyens.

Mais bon, l'incitation à la consommation est si forte que ce n'est pas surprenant. Ces jeunes ont grandi dans un monde de technologies et de consommation, et je pense qu'ils ne font que perpétuer le modèle dans lequel ils ont grandi.

[JCMichaud]

On ne le répète pas assez, le salon est là pour les sujets divers, non-numismatiques. Si le sujet vous laisse froid, vous passez votre chemin.

On parle bien de hockey sans problème non?


Pour le sujet amené par powerman, je pense que c'est le lot de n'importe qui n'arrivant pas à gérer convenablement ses affaires.
J'ai connu des gens qui faisaient + de 100 000$/an devoir aller en consolidation de dettes. On en voit d'autres qui déclarent faillite. Bref, ces gens-là ne sont pas plus fins que les étudiants décrits par powerman. Qu'importe leur "standing" réel, trop de gens vivent à crédit, toujours un peu/beaucoup au-dessus de leurs moyens.

Mais bon, l'incitation à la consommation est si forte que ce n'est pas surprenant. Ces jeunes ont grandi dans un monde de technologies et de consommation, et je pense qu'ils ne font que perpétuer le modèle dans lequel ils ont grandi.

+1

[Riki]

Attention Attention, il ne faut pas mettre tous les étudiants dans le même panier, ce ne sont pas tous des filles et fils à papa. Mon fils y a été à l'université (ÉTS), n'a jamais eu de ces gadgets et a du s’endetter. Ce n'est pas avec mon petit salaire de mécanicien que je pouvais lui payer tous ces études. Aujourd'hui, après bien des sacrifices et à se concentrer à ses études, il a réussi, est devenu ingénieur (a obtenu les meilleurs notes de l'université) et travaille avec un bon salaire.

Pour ce qui est du sondage que décrit Powerman, il faut en prendre et en laisser. C'est facile de biaiser un résultat en interrogeant que les personnes choisis pour faire un rapport négatif, comme ont l’habitude de le faire certains journalistes. Il ne faut pas toujours s'y fier pour se faire un opinion.

Et en ce qui est trait de l’augmentation des frais de scolarité, bientôt ce ne sera que les filles et fils de médecins ou d'avocats qui pourront se permettre de telles études.

[quasimodo2]

Bonjour la loutre , tu vien de m'apprendre quelque chose de nouveau sur le site de numicanada, je ne savait pas qu'il y avait une section qu'on pouvait parler de n'importe quels sujets, merci pour l'information la loutre et je m'excuse auprès de powerman.

Jean-Guy

[La loutre]

Bonjour la loutre , tu vien de m'apprendre quelque chose de nouveau sur le site de numicanada, je ne savait pas qu'il y avait une section qu'on pouvait parler de n'importe quels sujets, merci pour l'information la loutre et je m'excuse auprès de powerman.

Jean-Guy

Pas grave J-G, c'est écrit dans la description du forum :

Forum : Salon
C'est ici que vous pouvez parler de tout sujet, relié ou non, au monde de la numismatique.

Ceci dit, vous pouvez toujours parler de votre chat ou de votre belle-mère, il se peut que vous obteniez + ou - de réponses...

[Francyne]

Je trouve normal que les frais de scolarité augmentent. La scolarité est gratuite jusqu'à la fin du secondaire, c'est déjà bien. Ceux qui désirent continuer à étudier pour obtenir l'emploi de leurs rêves se doivent d'assumer une partie des frais. Souvent les parents l'ont prévu et on amassé un certain montant pour les aider.

Les étudiants (pas tous), mais ceux qui se plaignent autant de la hausse des frais sont comme les ados qui ne veulent faire aucune tâche à la maison mais qui revendiquent leur argent de poche à la fin de la semaine. Pourtant, ils sont prêts à investir dans les beuveries et dans leurs bébelles électroniques mais pas dans leurs études. À cet âge, ils veulent s'amuser et ne voient pas l'intérêt de sacrifier une partie de leur plaisir au bénéfice des universités.

Pourtant c'est l'investissement dans leurs études qui leur rapportera les meilleurs bénéfices lorsque, une fois adulte, ils obtiendront un emploi bien rémunéré et à leur goût. Ce petit $300. par année de plus leur paraitra alors minime par rapport au salaire auquel ils pourront accéder pendant toutes les années où ils seront sur le marché du travail.

S'ils allaient travailler en usine, pendant un an ou deux, ils ne se plaindraient plus, soyez-en surs!

Aujourd'hui, ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont....mais peut-être un jour !

[Riki]

Je trouve normal que les frais de scolarité augmentent. La scolarité est gratuite jusqu'à la fin du secondaire, c'est déjà bien. Ceux qui désirent continuer à étudier pour obtenir l'emploi de leurs rêves se doivent d'assumer une partie des frais. Souvent les parents l'ont prévu et on amassé un certain montant pour les aider.

Les étudiants (pas tous), mais ceux qui se plaignent autant de la hausse des frais sont comme les ados qui ne veulent faire aucune tâche à la maison mais qui revendiquent leur argent de poche à la fin de la semaine. Pourtant, ils sont prêts à investir dans les beuveries et dans leurs bébelles électroniques mais pas dans leurs études. À cet âge, ils veulent s'amuser et ne voient pas l'intérêt de sacrifier une partie de leur plaisir au bénéfice des universités.

Pourtant c'est l'investissement dans leurs études qui leur rapportera les meilleurs bénéfices lorsque, une fois adulte, ils obtiendront un emploi bien rémunéré et à leur goût. Ce petit $300. par année de plus leur paraitra alors minime par rapport au salaire auquel ils pourront accéder pendant toutes les années où ils seront sur le marché du travail.

S'ils allaient travailler en usine, pendant un an ou deux, ils ne se plaindraient plus, soyez-en surs!

Aujourd'hui, ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont....mais peut-être un jour !

Parle pour toi.
As-tu fait le calcul, à 300.$ par année, combien cela fait à la fin des études

[syleb]

Attention c'est $ 300 par année ou par session

[Nicolas F]

Moi je suis pour l'indexation des frais de scolarité.

Je crois que les services comme l'éducation devraient coûter un pourcentage fixe à l'utilisateur (la même chose pourrait s'appliquer aux garderies à 5 (7) dollars). J'aimerais mieux que le gouvernement décrète que les frais de scolarité à payer par les étudiants constituent, donnons un chiffre au hasard, 17% du coût total. Ainsi, il n'y aurait pas de gels des frais pendant des décennies comme ça s'est passé de 1969-1989 et les frais de scolarité seraient ajusté en fonction du coût total, donnant ainsi le sentiment de justice entre les générations.

Et oui, pour moi les études sont un investissement. Un des meilleurs car on ne pourra jamais me voler mon éducation. À la fin de mes études, j'avais plus de 35,000 dollars de dettes, que je terminerai de payer à 49 ans. Mais je crois que ça valait la peine. Je suis heureux dans ce que je fais et je gagne bien ma vie.

[za75]

Moi je suis pour l'indexation des frais de scolarité.

Je crois que les services comme l'éducation devraient coûter un pourcentage fixe à l'utilisateur (la même chose pourrait s'appliquer aux garderies à 5 (7) dollars). J'aimerais mieux que le gouvernement décrète que les frais de scolarité à payer par les étudiants constituent, donnons un chiffre au hasard, 17% du coût total. Ainsi, il n'y aurait pas de gels des frais pendant des décennies comme ça s'est passé de 1969-1989 et les frais de scolarité seraient ajusté en fonction du coût total, donnant ainsi le sentiment de justice entre les générations.

Et oui, pour moi les études sont un investissement. Un des meilleurs car on ne pourra jamais me voler mon éducation. À la fin de mes études, j'avais plus de 35,000 dollars de dettes, que je terminerai de payer à 49 ans. Mais je crois que ça valait la peine. Je suis heureux dans ce que je fais et je gagne bien ma vie.

+ 1

Nicolas F, lorsque je lis ton intervention et que je constate qu'un étudiant, au cours de 4 prochaines années, aura à payer des frais de scolarité de 3000$ de plus, qu'au cours des quatre dernières années, je suis persuadé, qu'avec l'ajustement des prêt et bourses, pour ceux qui en ont réellement besoin, il n'y a pas de quoi " fouetter un chat ".

Un gel des frais de scolarité, comme le souligne Nicolas F, ce n'est plus possible : " la vache à lait est en train de tarir ", ça se voit, non Et les payeurs de taxes qui n'ont pas tous eu au fil des ans le privilège d'aller à l'université, sont pris à la gorge : ils sont soit sur le marché du travail ou bien, ils sont en chômage. Ne sont-ils pas obligés, pour un bon nombre, de couper dans leurs dépenses pour rejoindre les deux bouts. C'est bien court 4 ans, si on veut et si on peut investir dans son futur, non

Il y a bien des lunes, de 1964 à 1967, lorsque j'ai fait mes études à l'Université Laval, mes parents ne pouvant m'aider financièrement, je n'avais que mon travail d'été et mes prêts et bourses pour vivre en appartement et payer mes études, à 100 KM de chez moi. J'avais aussi un vieux bazou, outil nécessité par mes travaux d'été dans différentes régions du Québec ( Joliette, Matane, Victoriaville et St-Hyacinthe ). Et, comme bien d'autres, j'ai réussi à " passer au travers ", tout en remboursant mes dettes.

Il demeure vrai, même en 2011, qu'il faut savoir ce que l'on veut, ce que l'on veut vraiment, et faire ses choix en conséquence, avec tout ce que celà nécessite.

En comparaison, le même choix s'impose dans la monnaie lorsqu'il s'agit de se procurer un livre ou de s'acheter une pièce : à chacun ses choix, mais il faut être responsable de ses choix et les assumer, sans toujours compter sur la " vache à lait " qui n'est pas une ressource renouvelable, ni inépuisable

[Francyne]

Parle pour toi.
As-tu fait le calcul, à 300.$ par année, combien cela fait à la fin des études

Oui, je parle pour moi, bien entendu. C'est mon opinion et je ne l'impose à personne.

Il existe aujourd'hui un grand nombre de programmes coopératifs (alternance stage travail/études). Cela permet aux étudiants qui optent pour ce régime de renflouer leurs poches, une session sur deux. Mon fils, quant à lui a choisi de prendre une année sabatique entre le cegep et l'université pour aller travailler et se ramasser des sous. Ya toujours moyen de moyenner lorsqu'on réfléchit bien!

Je crois aussi qu'une plus grande importance devrait d'être accordée à la réflexion sur le choix de son programme avant de s'y engager. Pour certains, le fait de changer de programme à plusieurs reprises durant ses études collégiales ou universitaires occasionne une perte de temps et d'argent.
Définir à l'avance son plan B au cas où l'on serait refusé dans le programme souhaité et évaluer les perspectives d'emploi de la future profession dans la région où on désire travailler.

Une bonne planification c'est un "must" dans la vie d'aujourd'hui!