JCMichaud a écrit :Vous êtes vous déja poser la question pourquoi nos gouvernements doivent une SI GRANDE somme d'argent (dettes) aux banques
Je site:
La dette du Canada est de 500 milliard.
Pour chaque homme, femme et enfant au pays, le déficit représente une somme de 14 880,39$.
Selon l’organisation dont le siège social est situé à Regina, en Saskatchewan, le gouvernement fédéral emprunte la somme de 1 772,58$ par seconde pour financer le déficit prévu de 55,9G$ pour le présent exercice financier.
La dette canadienne a atteint un tel niveau pour la dernière fois en 2003, et des années de surplus budgétaires avaient permis de la ramener à 453G$ en 2008.
Le gouvernement fédéral prévoit qu’un montant de 164G$ s’ajoutera à la dette d’ici la fin de l’exercice 2014-2015. Cependant, cette même année, le déficit devrait être ramené à 5G$. (fin de la sitation)
Nous avons La Banque Du Canada qui elle pourrait imprimer les billets au lien d'emprunter avec INTÉRÊT

Elle l'a faite dans le passé..pourquoi certaines règles ou lois ont changer

Le système banquaire est réellement un CARTEL. Je sais que vous allez surement dire qu'en impriment l'argent sa valeur va descendre et n'aura s'en doute plus de valeur....mais j'ai des doutes
Qu'en pensez-vous

Sujet costaud que tu nous amènes là, JCMichaud!
Pour répondre au "pourquoi s'endetter", pour moi c'est la même mécanique qu'à plus petite échelle.
Supposons un couple qui veut s'acheter une première maison.
Comme ce couple a déjà des dépenses courantes "normales" (loyer, factures, contrats de location pour 2 voitures, voyage annuel en Italie, sorties au restaurant, cours de parachute, collection de livres rares, etc.), ce couple ne pourra évidemment pas payer sa maison en argent comptant.
Si l'emprunteur est jugé solvable, qu'on le juge capable de rembourser un montant de X dollars sur une période de Y années, alors un prêteur, en l'occurrence sa banque, lui prêtera la somme nécessaire, moyennant un % pour le service rendu.
Pour moi, un gouvernement fonctionne aussi de cette manière. Il a ses dépenses courantes (programmes sociaux, entretien des infrastructures, sécurité, etc.), mais il doit aussi emprunter de temps à autres pour financer de plus gros projets (autoroute, pont, bâtiments...). De la même manière, il trouvera des prêteurs seulement si on juge qu'il sera capable de rembourser selon les modalités établies.
Ainsi, un pays comme les États-Unis pourra contracter une dette d'autant plus énorme car sa capacité de produire de la richesse est, elle aussi, imposante. Il y a toujours une limite à l'élastique, mais cette limite sera déterminée par votre capacité à rembourser vos emprunts.
De la même manière que le couple plus haut, le gouvernement peut faire des choix pour accroître ses revenus, et ainsi réduire son besoin d'emprunter.
Le gouvernement du Québec, par exemple, peux hausser les tarifs d'électricité, les frais scolaires, le prix des produits de la SAQ, couper comme ils l'ont fait chez les infirmières (santé) et le personnel enseignant (éducation), gratter quelques cents chez le bien-être social, etc.
Le couple peut tant qu'à lui décider de se débrouiller avec une seule voiture, faire moins de sorties, faire leur voyage une année sur deux, ou encore choisir une destination moins coûteuse, madame pourra s'acheter moins de linge, monsieur pourrait "slaquer" sur la bière et le golf, etc.
Le problème, c'est que la possibilité d'obtenir du crédit peut nous inciter à vivre un peu trop à la limite de nos moyens.
Le couple aimerait bien se payer la grosse maison, mais ce serait s'étrangler financièrement. Il peut aussi choisir une maison un peu plus modeste, plus adaptée à ses moyens, pour ainsi avoir à moins modifier son rythme de vie actuel.
De même, le gouvernement et ses amis peuvent bien vouloir faire 15 études de faisabilité pour un CHUM, continuer de payer 25 à 40% en trop pour ses projets de construction, se payer des rencontres/colloques/sommets où l'on se gave de canapés et de bon vin; il pourrait tout aussi bien couper dans le pelletage de nuages et le "PR" et gérer ses finances de manière plus rigoureuse. (c'était le volet éditorial de mon exposé

)
Tout ça pour dire que, en rapport avec la question de JCMichaud:
JCMichaud a écrit :Vous êtes vous déja poser la question pourquoi nos gouvernements doivent une SI GRANDE somme d'argent (dettes) aux banques

... je pense que c'est peut-être parce qu'on gère mal l'argent qu'on a et qu'on vit peut-être un peu au-dessus de nos moyens.
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Autre point, concernant cette affirmation:
JCMichaud a écrit :Nous avons La Banque Du Canada qui elle pourrait imprimer les billets au lien d'emprunter avec INTÉRÊT

Elle l'a faite dans le passé..pourquoi certaines règles ou lois ont changer

Le système banquaire est réellement un CARTEL.
Je sais que vous allez surement dire qu'en impriment l'argent sa valeur va descendre et n'aura s'en doute plus de valeur....mais j'ai des doutes
Qu'en pensez-vous

C'est exactement ce que je dis, ce que la logique économique dit: plus vous imprimez de l'argent, et moins il vaut quelque chose. En fait, la banque du Canada doit imprimer de l'argent en fonction de la croissance de la richesse du Canada. Plus il y a de richesse créée, et plus elle doit imprimer de billets pour satisfaire aux échanges.
Seulement en imprimant des billets, on crée zéro richesse.
Pour imager un peu, la richesse totale du Canada équivaut à une tarte.
Les billets de banque et les pièces de monnaie ne sont que des pointes de cette tarte.
Ainsi, si on imprime davantage de billets sans créer davantage de richesse, on se trouve simplement à avoir plus de pointes de la même tarte.
Si une grosse compagnie détenait à elle seule 1% de la richesse du pays, elle ne serait pas plus riche ou moins riche après qu'on ait doublé les liquidités; elle détiendrait toujours 1% de la richesse, mais cette richesse serait représentée par 2 fois plus de billets, des billets qui vaudraient la moitié moins.
Concrètement, si demain matin on se ramasse avec le double de liquidités en circulation, les prix de nos biens et services doublerait aussi.
L'argent s'apparente en fait à une reconnaissance de dette.
Vous travaillez, votre employeur vous "doit" de l'argent, versé sous forme de salaire.
Vous voulez acheter les items dans votre panier d'épicerie, vous "devez" de l'argent à l'épicier.
Le chiffre que vous voyez dans votre compte de banque, c'est la richesse que la banque vous "doit".
Le papier, le métal ou le plastique qui supporte la devise n'est pas, en soi, de "l'argent". C'est la confiance qu'on a en ces supports, le fait qu'on sait qu'un billet de 100$ pourra être éventuellement échangé contre 100$ de biens et/ou services, qui fait que c'est de "l'argent".
Car au départ, il n'en coûte pas plus cher d'imprimer un 5$ ou un 100$.
Tant qu'à faire dans les exemples...:
Imaginez que vous allez à votre dépanneur de quartier et que vous êtes familier avec le commis, que vous connaissez depuis des années.
Vous arrivez au comptoir avec votre pain, votre lait, vos oeufs et vos 2 barres de chocolat.
Ça vous coûte 10$, mais comme vous vous êtes changés de culottes plus tôt, vous réalisez que n'avez pas votre portefeuille sur vous.
Comme vous vous connaissez bien, qu'il y a
confiance entre vous deux, le commis sort la facture, écris votre nom dessus, encercle le montant de 10$ et place la facture dans son tiroir-caisse, comme s'il s'agissait d'un billet de 10$.
Cette facture,
pour vous deux seulement, représente de l'argent, une promesse que vous allez le payer plus tard pour des biens que vous posséderez tout de suite.
À part vous deux, personne d'autre n'acceptera cette "promesse de payer" d'une valeur de 10$, tout simplement parce qu'on se doute, avec raison, que cette "devise" ne sera pas acceptée partout.
Le billet de 10$ canadien, lui, repose sur la richesse du pays appelé "Canada". Il sera accepté partout au Canada, parce que toutes les banques et commerces au Canada reconnaissent sa valeur et ont confiance, en l'acceptant, qu'ils pourront à leur tour l'utiliser pour obtenir des biens et/ou services.
Pour finir sur la quantité de monnaie en circulation, car je me suis étendu dans plusieurs directions, c'est aussi là tout le crime dans la contrefaçon de billets de banque.
En imprimant des billets sans qu'il y ait de création de richesse pour le justifier, les faussaires "diluent" en quelque sorte la richesse de la société. Comme dans l'exemple de la tarte, plus haut, les faussaires créent de nouvelles "pointes" dans la tarte, ce qui fait que ce sont les pointes de tout le monde qui perdent de leur valeur.