La ballade de Jean Baîllonneur
Publié : Ven Mai 28, 2010 11:55 am
Dans la foulée du référendum de 1995, Ti-Jean est débarqué au Québec pour défendre l'option du NON.
En 1998, après avoir quitté le parti Progressiste-Conservateur, il fait le saut du fédéral au provincial en prenant les rênes du PLQ.
Plusieurs fédéralistes ont fait pression pour qu'il accepte ce poste, étant perçu ni plus ni moins comme un des politiciens les plus susceptibles de sauver la constitution canadienne, maintenant fragilisée par ce nouvel épisode référendaire.
5 ans presque jour pour jour après son arrivée chez le Libéraux, il prend le pouvoir en promettant entre autres des baisses d'impôts, moins d'attente en santé et une "réingénierie" de l'État québécois.
C'est le début d'une gouvernance frondeuse, têtue, qui gouverne sans compromis, quitte à le faire par la force, en passant des lois en se servant du baîllon.
En septembre 2009, nous avons même eu droit à un baîllon imposé 3 jours seulement après le début de la session parlementaire!
Intraitable aussi avec son propre entourage qu'il met au pas, quitte à tasser les têtes fortes: Paradis, Mulcair, Séguin...
Faute de reconnaissance populaire, John-John en vient à s 'auto-congratuler, se qualifiant lui-même "d'apôtre de la consultation publique", voire même de "grand bâtisseur"!
Et aujourd'hui, où en sommes-nous, Québécois, après 7 années de gouvernement Libéral?
A-t-on perdu de vue les véritables motifs de la venue de Johnny au Québec?
A-t-on oublié qu'au-delà de la gouvernance de la province de Québec, ce gouvernement souhaite plus que tout ramener le Québec dans la "moyenne canadienne"?
Avons nous oublié la véritable mission de Jean Baîllonneur, qui s'inscrit en filigrane dans chacune de ses actions?
Voici donc une petite parodie-pastiche de La ballade de Jean Batailleur, de Zachary Richard, rabaptisée pour les besoins de la cause La ballade de Jean Baîllonneur.
Vous pouvez l'écouter ici: http://www.myspace.com/silevin
La ballade de Jean Baîllonneur
Je m’appelle Jean, Jean Baîllonneur.
Je mens tellement que ça fait peur.
Conservateur parachuté
en grand sauveur de l’unité.
Au bout du compte, on m’a traité
de « Patapouf », de « Gros Frisé ».
Maintenant ça frise le ridicule :
plus on avance et plus on recule!
Pourtant l’Québec, il s’enrichit :
c’est ce que m’disent tous mes amis!
Passe le baîllon, pas d’temps à perdre.
Les discussions, moi ça m’emmerde.
Les travailleurs, les syndicats,
les fonctionnaires, les étudiants,
ils n’sont jamais contents d’leur sort,
mais a’ec un baîllon, ben ils crient moins fort.
J’ai les deux mains sur le volant.
Faut pas niaiser avec ti-Jean.
Je fonce tout droit, sans compromis,
j’écarte quiconque me contredit
et si les gens sont trop critiques,
je leur dirai qu’ils sont cyniques.
Je m’appelle Jean, Jean Baîllonneur.
Je coupe tant que ça fait peur.
Conservateur parachuté
en grand sauveur de l’unité.
M’a vous ramener dans la moyenne,
la moyenne canadienne.

En 1998, après avoir quitté le parti Progressiste-Conservateur, il fait le saut du fédéral au provincial en prenant les rênes du PLQ.
Plusieurs fédéralistes ont fait pression pour qu'il accepte ce poste, étant perçu ni plus ni moins comme un des politiciens les plus susceptibles de sauver la constitution canadienne, maintenant fragilisée par ce nouvel épisode référendaire.
5 ans presque jour pour jour après son arrivée chez le Libéraux, il prend le pouvoir en promettant entre autres des baisses d'impôts, moins d'attente en santé et une "réingénierie" de l'État québécois.
C'est le début d'une gouvernance frondeuse, têtue, qui gouverne sans compromis, quitte à le faire par la force, en passant des lois en se servant du baîllon.
En septembre 2009, nous avons même eu droit à un baîllon imposé 3 jours seulement après le début de la session parlementaire!
Intraitable aussi avec son propre entourage qu'il met au pas, quitte à tasser les têtes fortes: Paradis, Mulcair, Séguin...
Faute de reconnaissance populaire, John-John en vient à s 'auto-congratuler, se qualifiant lui-même "d'apôtre de la consultation publique", voire même de "grand bâtisseur"!
Et aujourd'hui, où en sommes-nous, Québécois, après 7 années de gouvernement Libéral?
A-t-on perdu de vue les véritables motifs de la venue de Johnny au Québec?
A-t-on oublié qu'au-delà de la gouvernance de la province de Québec, ce gouvernement souhaite plus que tout ramener le Québec dans la "moyenne canadienne"?
Avons nous oublié la véritable mission de Jean Baîllonneur, qui s'inscrit en filigrane dans chacune de ses actions?
Voici donc une petite parodie-pastiche de La ballade de Jean Batailleur, de Zachary Richard, rabaptisée pour les besoins de la cause La ballade de Jean Baîllonneur.
Vous pouvez l'écouter ici: http://www.myspace.com/silevin
La ballade de Jean Baîllonneur
Je m’appelle Jean, Jean Baîllonneur.
Je mens tellement que ça fait peur.
Conservateur parachuté
en grand sauveur de l’unité.
Au bout du compte, on m’a traité
de « Patapouf », de « Gros Frisé ».
Maintenant ça frise le ridicule :
plus on avance et plus on recule!
Pourtant l’Québec, il s’enrichit :
c’est ce que m’disent tous mes amis!
Passe le baîllon, pas d’temps à perdre.
Les discussions, moi ça m’emmerde.
Les travailleurs, les syndicats,
les fonctionnaires, les étudiants,
ils n’sont jamais contents d’leur sort,
mais a’ec un baîllon, ben ils crient moins fort.
J’ai les deux mains sur le volant.
Faut pas niaiser avec ti-Jean.
Je fonce tout droit, sans compromis,
j’écarte quiconque me contredit
et si les gens sont trop critiques,
je leur dirai qu’ils sont cyniques.
Je m’appelle Jean, Jean Baîllonneur.
Je coupe tant que ça fait peur.
Conservateur parachuté
en grand sauveur de l’unité.
M’a vous ramener dans la moyenne,
la moyenne canadienne.
