Conseil aux novices, amateurs et autres débutant #2
Publié : Dim Juin 06, 2010 2:20 pm
Un autre adage de la numismatique stipule qu’on « achète la pièce, pas son étui (de certification) ».
En anglais: « Buy the coin, not the holder/slab ».
Encore une fois, c’est un des bons conseils qu’on peut donner aux numismates amateurs et aux débutants.
J’aimerais toutefois ajouter un peu de profondeur à cette affirmation et expliciter un peu l'histoire de la certification.
D’abord, il est important de comprendre le caractère « récent » de la certification. Par exemple, le très reconnu service américain PCGS (Professional Coin Grading Service) n’est en affaire que depuis 1986, tout comme son équivalent canadien, ICCS (international coin certification service), lui aussi, créé en 1986.
On doit également noter que l’échelle Sheldon, qui est l’outil de base dont se servent les compagnies de certification pour donner un grade aux pièces, n’a été élaboré qu’en 1948.
Si l’on peut croire que la numismatique est l’un des plus vieux hobby du monde, le recours au service de certification est, quant à lui, un phénomène encore « nouveau » pour les collectionneurs les plus âgés de ce monde. En effet, si l’on peut dire que l’étude et la collection des monnaies remontent à au moins 800 ans, cela ne fait qu’un peu plus de 20 ans que la « certification » existe.
Alors pourquoi fait-on appel à des services de certification?
Pour faire une histoire courte, on peut dire que la certification est apparue pour répondre au besoin d’avoir un avis impartial sur l’état (le grade) d’une pièce. À mesure que les anciennes pièces furent remplacées par les nouvelles (en particulier le 1 cent et le 5 cents) les collectionneurs du début du siècle durent se tourner vers les marchands de pièces pour compléter leur collection. Puisque la majorité des collectionneurs devait maintenant payer ces pièces, l’habitude et le besoin de grader les pièces commença peu à peu. Il faut comprendre qu’au début du siècle, les collectionneurs avaient davantage tendance à prioriser la complétion d’une collection avant le grade des pièces qui la composent. Ainsi, tant qu’à payer pour acheter une pièce, on commenca à chercher les meilleurs specimens.
Avec les années et avec le nombre grandissant de collectionneurs, la différence du prix d’une pièce entre un grade et un autre (qui peut être très grande selon la pièce) a rendu nécessaire l’avis d’un tiers, dans les transactions où ni le vendeur ou l’acheteur ne parviennent à s’entendre sur le grade a accorder à une pièce. La certification offrant l’avis neutre et impartial d’un tiers (d’où l’expression « third party grading »), on y a aussi souvent recours pour établir la valeur assumable d’une collection.
Bien qu'il ne soit pas mauvais d'acheter une pièce certifiée quand il s'agit d'un gros achat, la certification reste en numismatique un besoin ponctuel et non la norme.
En anglais: « Buy the coin, not the holder/slab ».
Encore une fois, c’est un des bons conseils qu’on peut donner aux numismates amateurs et aux débutants.
J’aimerais toutefois ajouter un peu de profondeur à cette affirmation et expliciter un peu l'histoire de la certification.
D’abord, il est important de comprendre le caractère « récent » de la certification. Par exemple, le très reconnu service américain PCGS (Professional Coin Grading Service) n’est en affaire que depuis 1986, tout comme son équivalent canadien, ICCS (international coin certification service), lui aussi, créé en 1986.
On doit également noter que l’échelle Sheldon, qui est l’outil de base dont se servent les compagnies de certification pour donner un grade aux pièces, n’a été élaboré qu’en 1948.
Si l’on peut croire que la numismatique est l’un des plus vieux hobby du monde, le recours au service de certification est, quant à lui, un phénomène encore « nouveau » pour les collectionneurs les plus âgés de ce monde. En effet, si l’on peut dire que l’étude et la collection des monnaies remontent à au moins 800 ans, cela ne fait qu’un peu plus de 20 ans que la « certification » existe.
Alors pourquoi fait-on appel à des services de certification?
Pour faire une histoire courte, on peut dire que la certification est apparue pour répondre au besoin d’avoir un avis impartial sur l’état (le grade) d’une pièce. À mesure que les anciennes pièces furent remplacées par les nouvelles (en particulier le 1 cent et le 5 cents) les collectionneurs du début du siècle durent se tourner vers les marchands de pièces pour compléter leur collection. Puisque la majorité des collectionneurs devait maintenant payer ces pièces, l’habitude et le besoin de grader les pièces commença peu à peu. Il faut comprendre qu’au début du siècle, les collectionneurs avaient davantage tendance à prioriser la complétion d’une collection avant le grade des pièces qui la composent. Ainsi, tant qu’à payer pour acheter une pièce, on commenca à chercher les meilleurs specimens.
Avec les années et avec le nombre grandissant de collectionneurs, la différence du prix d’une pièce entre un grade et un autre (qui peut être très grande selon la pièce) a rendu nécessaire l’avis d’un tiers, dans les transactions où ni le vendeur ou l’acheteur ne parviennent à s’entendre sur le grade a accorder à une pièce. La certification offrant l’avis neutre et impartial d’un tiers (d’où l’expression « third party grading »), on y a aussi souvent recours pour établir la valeur assumable d’une collection.
Bien qu'il ne soit pas mauvais d'acheter une pièce certifiée quand il s'agit d'un gros achat, la certification reste en numismatique un besoin ponctuel et non la norme.