Enquête terminée ! D'abord, contrairement à ce que je pensais, j'ai maintenant la conviction que la contamination était déjà là avant la mise en carton. J'ai refait l'inventaire des pièces contaminées et voici ce qu'il en ressort. Une vingtaine de pièces touchées sinon un peu plus car ma recherche ne c'est pas fait à la loupe mais au visuelle, de façon consciencieuse, mais rapide. J'ai peut-être échappé quelques pièces ou la contamination était moins évidente à l'œil nu.
Premier constat, les cartons de ces pièces sont de grandeur variable, le métal est cupronickel pour la majorité avec une acier, 2 aluminium, une bronze (pas certain que c'est la même source de contamination) et une argent. On peut donc conclure que la contamination a été fait au hasard des pièces.
Toutes les pièces ont été encartonnées à l'automne 2009. Pourquoi je le sais, parce que je débutais mon aventure du monde à cette époque avec un premier lot d'environ 1 200 pièces provenant de la même source. C'est l'écriture qui m'a guidée. En effet, pour ce premier encartonnage de masse, une autre personne écrivait pour moi le nom des pays par la suite c'était moi qui le faisait au fur et à mesure de mes trouvailles. D’où la datation précise de l'automne 2009 et le rapport avec mon premier lot d'importance.
Je sais que ces pièces ont été ramassées pendant plusieurs années et pas nécessairement avec beaucoup de soins car le «ramasseux» ne le faisait pas dans un but de collection, mais peut-être pour dans un but mercantile futur ou simplement par curiosité. Elles ont donc été ramassées petit à petit probablement dans un pot à change qui une fois de temps à autre venait rejoindre le gros pot. J'émets l'hypothèse qu'un de ces pots n'était peut-être pas exempt de résidus quelconque d'où la contamination d'une vingtaine de pièces. Autre possibilité, comme la contamination n’apparaît pour la majorité des pièces que d'un côté, je dirais qu'elles ont été collées sur une feuille ou carton avec un papier collant. Le résidu ressemble effectivement à une vielle trace de colle jauni de «scotch tape».
Aujourd'hui, je ne laisserais pas passer de telles pièces dans ma collection sans tenter un «léger» nettoyage, mais en 2009, j'avais encore le «ne jamais nettoyer une pièce sous aucun prétexte» bien ancré dans
mon âme pur de collectionneur. Mais aujourd'hui, je sais bien qu'on peut faire quelques exceptions (avec beaucoup de prudence) à cette règle.
Voilà pour moi un mystère éclairci ou en tout cas avec une hypothèse plausible et ouf, ce ne sont pas les cartons qui ont contaminé ces pièces.
J'espère que je ne vous ai pas trop ennuyé avec mon enquête

Reste à savoir qui a tué le professeur Plum dans le ballroom avec un candlestick (pour ceux qui se souviennent).
Robert
