Pourquoi collectionner
Publié : Jeu Jan 07, 2016 10:25 am
Et si en bout de ligne, le but de la collection était de se valoriser ?
Il y a bien sûr une grande part de l'imitation dans le fait de collectionner quelque chose mais je crois que l'imitation tombe elle aussi dans la valorisation puisqu'elle a un idéal/échelle sur laquelle se comparer/se valoriser.
Le collectionneur peut se valoriser lui-même mais aussi auprès des autres; Le fait ou non d'être en réseau avec d'autres collectionneurs peut avoir bien des effets positifs et négatifs dans la perception qu'à le collectionneur de sa propre collection et de celles des autres.
Le collectionneur isolé ou en circuit fermé pourrait "faire un long droit" avant de se questionner, ce qui est bon ou mauvais selon la direction prise.
La principale composante de la numismatique, nonobstant tout le plaisir qu'elle peut apporter, c'est la recherche d'une plus value dans l'immobilisation d'une valeur monétaire en se basant sur l'ensemble de ses qualités en tant qu'artéfact historique (signification, valeur historique aux yeux de l'individu, etc).
S'il est encore possible de simplement immobiliser une valeur monétaire (une pièce ou un billet), le collectionneur d'aujourd'hui doit surtout "investir" pour faire l'acquisition de pièce et de billets plutôt que de simplement les mettre de côté.
En effet, avec le retrait successif des pièces d'argent, de nickel, de cupro-nickel et des pièces de cuivres, la plupart des pièces canadiennes récentes ne se trouvent plus en circulation et demande une prime à l'achat. Plus que jamais, le fait de collectionner autres chose que de la monnaie post 1968 demande de l'argent au nouveaux collectionneurs.
En fait l'attrait pour les pièces de circulation ne peut compenser le manque de disponibilité et les coûts encourus. Mais dans le derrière de la tête des collectionneurs, il y a toujours la légende du gars qui a réalisé un profit en collectionnant. Quand le collectionneur est à deux doigts de réprendre pied dans la réalité, son catalogue lui rappelle que s'il n'a pas réalisé encore un très bon coup, tout va bien.
Un collectionneur devrait toujours comprendre pourquoi il collectionne.
Mais peut-on blamer le collectionneur ?
Avec le temps, le collectionneur débutant fini par se rendre compte que les pièces qu'il achète amène un profit au vendeur qui se l'est procuré au moment de sa sortie. En effet, plusieurs des pièces que le débutant achète coûtent plus cher que leur prix d'émission ou que leur valeur faciale.
Ne pouvant plus vraiment trouver des trésors qui valent la peine en circulation, le collectionneur tentera sa chance du côté des pièces de collection.
Comme pour l'organisation d'un pool d'hockey, le collectionneur mettra beaucoup d'énergie à peser le pour et le contre, à mesurer le potentiel et les chances de des pièces disponibles.
En numismatique, personne ne dis les vraies choses aux personnes qui ne se sont pas compromises. Le propre de la dépendance est de ne pas la reconnaître... pourquoi blamer les collectionneurs enthousiates.
Une partie du blâme doit être donnée à ceux qui entretiennent les fausses idoles que sont les catalogues.
Il y a bien sûr une grande part de l'imitation dans le fait de collectionner quelque chose mais je crois que l'imitation tombe elle aussi dans la valorisation puisqu'elle a un idéal/échelle sur laquelle se comparer/se valoriser.
Le collectionneur peut se valoriser lui-même mais aussi auprès des autres; Le fait ou non d'être en réseau avec d'autres collectionneurs peut avoir bien des effets positifs et négatifs dans la perception qu'à le collectionneur de sa propre collection et de celles des autres.
Le collectionneur isolé ou en circuit fermé pourrait "faire un long droit" avant de se questionner, ce qui est bon ou mauvais selon la direction prise.
La principale composante de la numismatique, nonobstant tout le plaisir qu'elle peut apporter, c'est la recherche d'une plus value dans l'immobilisation d'une valeur monétaire en se basant sur l'ensemble de ses qualités en tant qu'artéfact historique (signification, valeur historique aux yeux de l'individu, etc).
S'il est encore possible de simplement immobiliser une valeur monétaire (une pièce ou un billet), le collectionneur d'aujourd'hui doit surtout "investir" pour faire l'acquisition de pièce et de billets plutôt que de simplement les mettre de côté.
En effet, avec le retrait successif des pièces d'argent, de nickel, de cupro-nickel et des pièces de cuivres, la plupart des pièces canadiennes récentes ne se trouvent plus en circulation et demande une prime à l'achat. Plus que jamais, le fait de collectionner autres chose que de la monnaie post 1968 demande de l'argent au nouveaux collectionneurs.
En fait l'attrait pour les pièces de circulation ne peut compenser le manque de disponibilité et les coûts encourus. Mais dans le derrière de la tête des collectionneurs, il y a toujours la légende du gars qui a réalisé un profit en collectionnant. Quand le collectionneur est à deux doigts de réprendre pied dans la réalité, son catalogue lui rappelle que s'il n'a pas réalisé encore un très bon coup, tout va bien.
Un collectionneur devrait toujours comprendre pourquoi il collectionne.
Mais peut-on blamer le collectionneur ?
Avec le temps, le collectionneur débutant fini par se rendre compte que les pièces qu'il achète amène un profit au vendeur qui se l'est procuré au moment de sa sortie. En effet, plusieurs des pièces que le débutant achète coûtent plus cher que leur prix d'émission ou que leur valeur faciale.
Ne pouvant plus vraiment trouver des trésors qui valent la peine en circulation, le collectionneur tentera sa chance du côté des pièces de collection.
Comme pour l'organisation d'un pool d'hockey, le collectionneur mettra beaucoup d'énergie à peser le pour et le contre, à mesurer le potentiel et les chances de des pièces disponibles.
En numismatique, personne ne dis les vraies choses aux personnes qui ne se sont pas compromises. Le propre de la dépendance est de ne pas la reconnaître... pourquoi blamer les collectionneurs enthousiates.
Une partie du blâme doit être donnée à ceux qui entretiennent les fausses idoles que sont les catalogues.