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Voici un texte trouvé sur le site de la GRC:

La Loi sur la monnaie fixe des limites quant aux montants de pièces de monnaie qui peuvent être utilisés :
les pièces de deux à dix dollars : quarante dollars;
les pièces de un dollar : vingt-cinq dollars;
les pièces de dix cents et plus mais de moins d'un dollar : dix dollars;
les pièces de cinq cents : cinq dollars;
les pièces de un cent : vingt-cinq cents.
Mais, comme toujours, une entente entre les parties déterminera ce qui est acceptable. Ainsi, les magasins et les banques acceptent souvent volontiers des pièces pour un montant supérieur, en particulier lorsqu'elles sont emballées et étiquetés.

http://www.rcmp-grc.gc.ca/scams/counterfaq_f.htm#pieces

Effectivement Jumpy, je suis aussi tombé sur ce texte il y a quelques mois (pendant l'histoire des 2 jeunes qui passaient des rouleaux de faux 2$, je crois). Le hic, c'est que PERSONNE n'est au courant de cela, et effectivement, même lorsqu'on le sait, ce n'est pas une loi qu'on va appliquer.

À sa lecture, je me suis demandé à quoi servait cette loi. Concrètement, s'entend. Si un commerçant décèle de faux rouleaux, il les refusera, ou préviendra la police.
Les clients qui "payent avec de la monnaie" sont souvent des jeunes (peu d'argent de poche), les personnes âgées (traînent peu d'argent), les touristes (ne veulent pas accumuler de pièces étrangères), des itinérants (récolte de la quête), les musiciens de la rue (récolte du labeur)... et, une fois au comptoir, je me vois mal interrompre ces gens dans leurs calculs pour leur expliquer que je ne peux pas accepter davantage de petit change because il y a cette loi qui dit que etc. etc. etc.
Un commerçant qui refuse de l'argent, sans blague!

par contre cette loi est utile dans certaines circonstances (j'y vais de mémoire): un homme frustré d'avoir à payer une amende municipale de plusieurs centaines de dollars (genre 900$) décide de payer la dite amende en cennes noires pas roulées et livrées à la chaudière à l'hôtel de ville. La loi interdit de payer cette somme de cette manière donc l'homme retourne chez lui avec ses nombreuses chaudières pour rouler le tout et le retourner à la banque! L'arroseur arrosé!

OK, jouons sur le même exemple: ce type arrive avec ses brouettes de cennes à la date limite du délais pour payer l'amende.
La ville va-t-elle refuser le petit change tout de même?
Car l'homme serait dans les délais, et aurait la somme précise en argent sonnant-liquide-qui-a-cours-légal...
Tant qu'à y être, il pourrait aussi bien continuer à faire le clown et se promener de commerce en commerce, échangeant 25 pièces de 1 cent par visite contre 1 caribou, puis les caribous à coups de 40 pièces contre des billets de 10$, et là ce serait cool, car ce sont les pièces de 10$ (si quelqu'un sait ce dont il est question) et non les billets qui sont limités. Ça ferait une belle histoire pour les nouvelles, ça...

Le point majeur du problème dont on traite ici, c'est que personne, hormis ces déséquilibrés de numismates , ne veut se faire "skier" à rouler ou taponner de la petite monnaie...
Question de sécurité, la limites des pièces par transaction? Qui veut contrefaire de la menue monnaie? Les 1$, 2$, on peut comprendre une certaine motivation (si je puis dire, la fraude peut encore être "rentable"), mais contrefaire des 1 cent qui sont menacés de disparaître année après année?

bastounet a mis le doigt dessus d'après moi: cette loi, il s'agit davantage d'un truc légal qu'autre chose.

Est-ce qu'ils font ça au casino, limiter le nombre de pièces que sortent les clients?

je vois mal en effet une pièce de un cent avec la mention "cette pièce à cours légal jusqu'à concurence de 25 pièces" si y veulent faire ça, c'est le retour des grosses cennes pour tout marquer ça