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Je vous invite à aller consulter la nouvelle d'aujourd'hui.

Voici une question en lien avec cela.

Je sais que détenir un faux billet de banque ou de fausses pièces de monnaie est tout à fait illégal et criminel. Il faut, dans un cas comme celui-là, appeler la police pour qu'elle vienne prendre possession du billet.

Par contre, numismatiquement parlant, est-ce qu'un billet comme celui-là à une certaine valeur ? Même chose pour les pièces. Est-ce qu'un faux 2 dollars a une valeur accentuée ?

Comme on convient que la valeur est fonction de l'offre et de la demande, je suis porté a croire que la majorité des collectionneurs aimeraient bien posseder un faux spécimen dans leur collection...donc selon moi la demande est là, le probleme c'est que l'offre peut, comment dire, difficilement s'exprimer donc est-ce que pas d'offre veut dire pas de valeur?

Pas certain. Pour donner un exemple, le faux 2$ que j'ai trouvé dernièrement, combien vaudrait'il? difficile à dire. Une question que je peux me poser c'est pour combien je serais pret a m'en départir... je ne sais pas trop...si on m'offrait 100$ pour mon faux 2$ je crois que je dirais non car je sais que je ne pourrai probablement jamais en trouver un autre...il a une place unique dans ma collection... donc pour moi il vaut plus de 100$...c'est tres subjectif tout ca puisqu'il n'y a pas de marché pour pouvoir juger de la valeur de telles pieces...mais pour moi, oui effectivement il y a une plus value.

Il n'est pas des plus difficile non plus de créer un faux billet de banque. À peu près tout le monde avec une imprimante couleur plus ou moins performante peut créer un certaines forme de billet. Selon moi, ces faux billets non aucune valeur monétaire supplémentaire puisqu'ils sont à la main de tous.

Tu marques un bon point...la qualité de la contrefaçon est un élément qui peut expliquer l'intéret ou non envers un faux. C'est certain que de faire un scan et ensuite une impression d'un billet sur du papier ordinaire produira un spécimen sans aucun intéret. Par contre, si tu tombes sur un faux 20$ comme il y a déja eu, avec une reproduction de l'hologramme et des point verts, un papier de qualité (bref un 'vrai' faux!...du travail d'artiste) mais par exemple sans avoir de relief sur le papier...n'y a t'il pas un intéret numismatique a conserver un tel billet dans une collection?

Si je reprend l'exemple du faux 2$ 2005... selon moi il s'agit d'une piece de qualité qui est pratiquement impossible pour le commun des mortel de reproduire facilement dans son salon (a moins d'être drolement bien équipé et d'avoir beaucoup de talent). Ca, et le fait que ces pieces ont recu une certaine notoriété grace a des articles de journaux...fait en sorte qu'il s'agit réelement d'une piece d'un intéret numismatique. On peut retracer une partie de leur origine et de leur histoire.

Dernier exemple, les jetons blacksmith. il s'agit là de contrefaçon de plusieurs modèles de jetons coloniaux. Aujourd'hui certains jetons blacksmith sont listé, dans un grade acceptable, a plus de 1000$ dans le Charlton. Preuve qu'une contrefacon peut finir par prendre de la valeur!

Tu as raison Lightw4re pour les billets. Par contre comme le dit Balzac, il en va autrement pour les pièces contrefaites. Celles-ci sont beaucoup plus rares et donc difficiles à obtenir. Ce qui je pense peut leur donner une certaine valeur numismatique. Il n'y a cependant pas de valeur de base et il faut considérer ces pièces comme une médaille ou un dollar souvenir.

Côté légal, je ne sais pas ce que ferait un enquêteur de la police face à un collectionneur qui en possède plusieurs

J'ai déjà vu dans une exposition de la région de Montréal, un faux billet de 5$ serie 1954 avec une étampe de la Banque du Canada en rouge COUNTERFEIT le propriétaire en demandais environs 50$ de mémoire.

mon point de vue;
pour les billets, comme dit Lightware, il sera facile d'un faire un a la maison. Mais j'aime bien en avoir dans ma collection, sans leur donner de valeur.

Le faux $1 1987, je l'ai cherche longtemps apres en avoir entendu parler, ca m'a pris quelques années, et j'ai du débourser $30.

Le faux $2 2005, si vous cherché fort, c'est pas impossible a trouver(surtout a Montreal ou Québec). J'en ai meme vendu quelques uns a un marchant que je connais bien pour $4/chq.

en parlant de 'faux', voici mon préferré

Joli billet Zatsta!

Je crois que les 2 éléments déterminants ont été identifiés, à savoir:
-la qualité du faux
-la publicité entourant un faux

Ainsi, oui il existe un marché pour les faux, mais comme dans n'importe quel pan de la numismatique, il faut être au courant de ce qui s'y passe.
Le 2$ bimétallique est un bon exemple de pièce dont on a parlé dans les médias, et qui est de bonne qualité.

C'est un peu bête à dire, mais il faut se tenir informé et connaitre suffisamment la monnaie pour distinguer les "vrais faux" des "faux faux".

J'ai déjà fait des tests pour voir s'il était difficile pour un "ti-clin" (en l'occurrence, moi) de produire un faux.
La plupart du temps, on découvre que les différents équipements et logiciels sont capables de détecter certains éléments qui leur permettent de conclure que vous essayez d'imprimer un billet, et le processus se verra interrompu (le billet sera imprimé disons au tiers, ou à la moitié) et l'adresse de "rulesforuse" ( http://www.rulesforuse.org/pub/index.php?lang=fr ) s'imprimera automatiquement pour vous référer aux règles entourant la reproduction de billets de banque.

Ce n'est pas infaillible, mais vous comprendrez qu'étant donné le sérieux du sujet et le fait que n'importe qui peut venir fouiner sur Numicanada, même des âmes un peu croches, il est hors de question de m'avancer davantage ici sur la question.

Mais une chose m'apparait claire: avec la démocratisation des technologies, en ce sens qu'on a de plus en plus accès à des technologies performantes, j'ai du mal à imaginer un moyen sûr de "stocker" le capital, la monnaie.

On a déjà un pied dans l'électronique (paye déposée directement dans le compte bancaire, dépenses par crédit ou débit...), et certains pensent déjà au biométrique (identification de l'individu par des caractéristiques physiques "uniques" -iris, empreinte digitale, voix...-) comme moyen ultime de sécurité, mais je crains que cette nouvelle manière de transiger ne fasse que transposer la contrefaçon d'espèces en contrefaçon "d'identités".