Joli billet Zatsta!
Je crois que les 2 éléments déterminants ont été identifiés, à savoir:
-la qualité du faux
-la publicité entourant un faux
Ainsi, oui il existe un marché pour les faux, mais comme dans n'importe quel pan de la numismatique, il faut être au courant de ce qui s'y passe.
Le 2$ bimétallique est un bon exemple de pièce dont on a parlé dans les médias, et qui est de bonne qualité.
C'est un peu bête à dire, mais il faut se tenir informé et connaitre suffisamment la monnaie pour distinguer les "vrais faux" des "faux faux".
J'ai déjà fait des tests pour voir s'il était difficile pour un "ti-clin" (en l'occurrence, moi) de produire un faux.
La plupart du temps, on découvre que les différents équipements et logiciels sont capables de détecter certains éléments qui leur permettent de conclure que vous essayez d'imprimer un billet, et le processus se verra interrompu (le billet sera imprimé disons au tiers, ou à la moitié) et l'adresse de "rulesforuse" (
http://www.rulesforuse.org/pub/index.php?lang=fr ) s'imprimera automatiquement pour vous référer aux règles entourant la reproduction de billets de banque.
Ce n'est pas infaillible, mais vous comprendrez qu'étant donné le sérieux du sujet et le fait que n'importe qui peut venir fouiner sur Numicanada, même des âmes un peu croches, il est hors de question de m'avancer davantage ici sur la question.
Mais une chose m'apparait claire: avec la démocratisation des technologies, en ce sens qu'on a de plus en plus accès à des technologies performantes, j'ai du mal à imaginer un moyen sûr de "stocker" le capital, la monnaie.
On a déjà un pied dans l'électronique (paye déposée directement dans le compte bancaire, dépenses par crédit ou débit...), et certains pensent déjà au biométrique (identification de l'individu par des caractéristiques physiques "uniques" -iris, empreinte digitale, voix...-) comme moyen ultime de sécurité, mais je crains que cette nouvelle manière de transiger ne fasse que transposer la contrefaçon d'espèces en contrefaçon "d'identités".