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Je vous présente un jeton qu'on retrouve régulièrement à la vente pour quelques dollars selon sa condition, il s'agit du jeton «White Brothers & Company - Willow Calf - Boston, USA».

Ce jeton fut émis par la compagnie américaine «White Brothers & Company», celle-ci oeuvrait dans la transformation du cuir pour en faire des vêtements et équipements de toutes sortes.

Lors de l'émission de ce jeton en 1891, la compagnie décida de s'en servir comme «Carte d'affaires». Ainsi, les dirigeants eurent l'idée d'en accrocher un exemplaire aux lacets de chaque paire de souliers produits par l'entreprise. C'est aussi la raison pourquoi on retrouve quasi systématiquement ce jeton doté d'un trou.

Spécifications :

- Poids: 4.579g
- Diamètre: 24.62mm
- Épaisseur: 1.34mm
- Tranche: Lisse
- Composition: Cuivre / Brass / Nickel (Du plus fréquent au plus rare)

Références respectives: Rulau Bos #119a / #119b / #119c

Sur l'exemplaire ci-dessous qui est en ma possession, on retrouve sur le revers deux fendillements majeurs qui laissent présager sans doute un nombre de frappes restreint avant que le coin casse en morceaux.

Ce sont de très beaux dessins et une superbe pièce.

Je n'ai jamais vu ce jeton en vente parce qu'il vient des USA et à date je me concentre sur le Canada pour ce genre de jeton.

Ca doit être tout un monde de vieilles monnaies et jetons de toute sortes

Bidou a écrit :Ce sont de très beaux dessins et une superbe pièce.

Certaines auteurs disent que se sont des caractères arabes qui entourent le fer à cheval. Personnellement, j'ai un gros doute, mais je peux faire erreur.

Lorsqu'on s'intéresse aux jetons marchands Canadiens du 19e siècle, et que par la suite on approche ce même domaine, mais pour les USA, ont tombe en bas de notre chaise en constatant comment peut s'étendre ce seul champ d'expertise, où les pièces sont aisément de 10 à 50 fois plus nombreuses qu'au Canada en terme de variété et de quantité, et je ne parle même pas pour le reste du monde.

Et la moyenne des prix est souvent beaucoup plus abordable. Par exemple pour ce jeton, voici les prix moyens pour sa version en cuivre :

- G/VG: 1$
- F: 2$
- VF: 5$ (La pièce présentée en photo est sans doute entre VF et VF+)
- EF: 15$
- AU: 25$
- UNC: 30$ et plus...

Beau jeton!
Sais-tu s'il en existe qui ne sont pas troués, et si oui à quelle valeur ils transigent?

La loutre a écrit :Beau jeton!
Sais-tu s'il en existe qui ne sont pas troués, et si oui à quelle valeur ils transigent?

Je crois que la version en Nickel n'est pas trouée. Par contre, compte tenu de leur rareté, je ne me souviens pas en avoir vu à la vente au cours des dernières années. Mais on parle sans doute de prix dépassant largement la centaine de dollars, voire beaucoup plus.

Mais sinon, pour les versions en Bronze et en Brass, sans doute existe-t-il de rares exemplaires non troués, comme pour tous les jetons de ce type, mais personnellement, je n'en ai jamais vu. Et de ce fait, leur valeur doit être au minimum dans les 3 chiffres compte tenu de la popularité du jeton.

Par contre, je me demandais d'où pouvait bien provenir l'usure sur des jetons de ce type, étant donné qu'ils n'ont pas été à la circulation à proprement parlé.

Merci ainsivalavie!

ainsivalavie a écrit :Par contre, je me demandais d'où pouvait bien provenir l'usure sur des jetons de ce type, étant donné qu'ils n'ont pas été à la circulation à proprement parlé.

vue la rareté des pièces de cuivre au 19eme siècle j'imagine que même si ce jeton as été frappé à la fin du siècle le monde devait avoir plus confiance en cette grosse pièce de cuivre que en les petite cenne produite par l'état et c'est ce qui expliquerais l'usure sur celui ci , si nous retournons en arrière des jeton on circuler au Québec jusque dans les années 40 non??


tout ce ci n'est que supposition si je me trompe n'hésitez pas a me le dire

oligne67 a écrit :

ainsivalavie a écrit :Par contre, je me demandais d'où pouvait bien provenir l'usure sur des jetons de ce type, étant donné qu'ils n'ont pas été à la circulation à proprement parlé.

vue la rareté des pièces de cuivre au 19eme siècle j'imagine que même si ce jeton as été frappé à la fin du siècle le monde devait avoir plus confiance en cette grosse pièce de cuivre que en les petite cenne produite par l'état et c'est ce qui expliquerais l'usure sur celui ci , si nous retournons en arrière des jeton on circuler au Québec jusque dans les années 40 non??


tout ce ci n'est que supposition si je me trompe n'hésitez pas a me le dire

Cela aurait été possible si l'année de frappe avait été 20 ou 30 ans plus tôt. Mais en 1891, aux USA, les petites pièces de 1 cent étaient très bien acceptées, et de mémoire, je crois que les grosses pièces ont arrêté de circuler au cours de la décennie 1880. Je vais tenter de retrouver l'ouvrage d'où il en fait mention.

Voici 2 pièces différentes de ce token.
Les 2 présentes des die crack.

benhur a écrit :Voici 2 pièces différentes de ce token.
Les 2 présentes des die crack.

Compte tenu des motifs présents au revers et de leur agencement, les coins qui frappaient celui-ci devaient briser assez rapidement à mon avis.

On peut constater une chose

Outre que les deux pièces présentées ont été faites par deux paires de coins différents, on remarque une légère évolution des fendillements entre les revers des pièces présentées par Benhur et Ainsivalavie...Celle d'Ainsivalavie me paraît un peu plus avancé dans sa dégradation. Le coin ayant frappé cette pièce a probablement éclaté peu de temps après...

Comme chercheur d'erreurs, je trouve intéressant de regarder dans des jetons divers car le contrôle de qualité y est moins strict parce que souvent faits par de petits ateliers privés, des erreurs sont plus fréquentes et le lot de pièces demandées par le client devait souvent être accepté tel quel par le client. S'il y avait des pièces fautées au travers, cela ne devait pas avoir beaucoup d'importance car ces pièces n'étaient qu'une sorte de moyen de fidélisation de sa clientèle à lui, en autant qu'elles aient encore une apparence acceptable, quand même qu'elles montreraient des fissures, dédoublements légers, entrechocs ou autres défauts, la vaste majorité des utilisateurs ne le remarquerait même pas...

Ces ateliers privés n'ayant probablement pas les mêmes moyens et capacités techniques que les gros ateliers nationaux et surtout, n'avaient pas le luxe de pouvoir scrapper des coins de production qui coûtent cher à fabriquer, juste parce qu'ils ont de petits défauts ou qu'il se dégradent plus vite. On ne leur demande pas habituellement de frapper des centaines de milliers de pièces avec une paire de coins, ce qui fait que l'usage devait être étiré au maximum pour remplir la commande.

Bien d'accord avec vous Chemicalpete et Ainsivalavie.

En passant si des gens sont intéressé par ces 2 pièces, elle sont à vendre ou échanger.

Benhur