On retrouve le "coin fendillé" sur plusieurs des ces 5¢, c'est à se demander si c'est un défaut commun.
Ils ne sont presque jamais listés quoique très apparent.
Est-ce que Castor ou za75 auraient une idée, de ce manque d'intérêt?
Voici une explication fournie par Castor que je me suis permis de rerpoduire;
Bonjour Dot 36
Un forgeron apprend en forgeant et la MRC a fait la même chose pendant cette période.
Si on remonte un peu en arrière pour les problèmes de la pièce de 5 ¢, il faut penser aux petits 5¢. Ceux-ci on causé bien des problèmes de fendillement des coins de travail.
Ce problème était causé par l'épaisseur de la pièce ou pour être plus pratique, son poids. Son poids est de 1.16 gram, soit la moitié de celui du 10¢ de la même époque qui est de 2.32 gram.
Comme il n'y avait pas assez de métal en épaisseur pour absorber le choc de la frappe, ceci provoquait un fendillement régulier des coins de travail. L'épaisseur du métal sert aussi comme coussin amortisseur lors du contact.
Puis arriva en 1922 les nouveaux 5¢ en nickel. Nouveau métal et dessin dit nouveau problème. Quoique les problèmes des petits fendillements et des dépôts de métal en bordure du listel furent assez bien contrôlé.
Ayant bien apprit en frappant les pièces 100% nickel de 1922 à 1936, les pièces en nickel de 1937 à 1942, même avec de nouveaux dessins avers et revers, furent si l'on peut dire, un succès au niveau du peu de défauts.
Du aux besoins de nickel suscités par la Seconde Guerre Mondiale, ce métal ne fut plus utilisé pour la frappe de la monnaie, et ce pour toute la durée de celle-ci. Une partie des pièces frappées en 1942 sont ronde et en nickel.
Le tombac nouvel alliage de cuivre remplace donc le nickel pour l'autre partie des pièces de 1942 et pour éviter la confusion avec la pièce de 1 cent elle devient dodécagonale (à 12 côtés).
C'est une autre école d'apprentissage qu'entreprend la MRC avec le tombac pour 1942 et celle de 1943 qui arrive avec un revers complètement modifié en plus.
Et au travers de tout ceci, c'est le début expérimental du chromage des coins de travail et la naissance des "Dépôts sur le lettrage-Mortar Set".
Puis arrive 1944/45 avec les pièces en acier plaqué de nickel et chrome.
De 1942 à 1945 ce fut une période très difficile pour le MRC, car autant avec le tombac que l'acier, pièces à 12 côtés et nouveaux dessin, le chromage des coins de travail,… il n'avait pas le temps de trouver en un si court laps de temps la solution à tous ces problèmes.
Trouver le bon degré pour le recuit des flans car des métaux différents, le bon degré de dureté pour le trempage des coins de travail, la bonne recette pour le chromage des coins et
Comme Tu peux le constater et TU l'a écrit, c'est une combinaison coin de travail, métal utiliser pour les flans. Puis je rajouterais nouveau dessin et chromage des coins qui sont à l’origine de ces défauts.
Et tout est redevenu vivable avec le nickel en 1946. Je m'arrête donc ici car de 1946 à aujourd'hui il aurait un roman à écrire
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Coin fendillé des 5¢ en argent (époque Victoria)
Re: Coin fendillé des 5¢ en argent (époque Victoria)
Bonjour Papou4,
Papou4 a écrit :On retrouve le "coin fendillé" sur plusieurs des ces 5¢, c'est à se demander si c'est un défaut commun.
Je suis porté à croire que le " coin fendillé " est assez fréquent (commun) sur ces pièces, lorsque je consulte les sources d'information dont je dispose. De plus, j'ai constaté que la plupart ( + de 85 % ) des fendillements répertoriés sont minimes ( brindilles ), car généralement le fendillement part du listel pour rejoindre une lettre ( avers ) ou encore une feuille ( revers )
Ils ne sont presque jamais listés quoique très apparent.
1- Zoell a répertorié cette erreur, pour les années suivantes, dans ses publication de 1965 ( partie 2 ) et de 1970 : 1858, 1870, 1871, 1872, 1874, 1880, 1881, 1886, 1889, 1890, 1891, 1893, 1897, 1898, 1900, 1901, 1905, 1906, 1908, 1910, 1911 et 1920.
Toutefois, les branches que j'ai identifiées ne concernent que les dates suivantes :
- 1858 SD : # R1, du E de CENTS jusqu'à la base de la couronne ( partie droite ) et se terminant au-dessus de la couronne jusqu'au listel.
- 1870 : # R1, de la base de la couronne, passant par le 5, par le E de CENTS, par le 8 et se terminant sur le ruban, à la base du revers.
- 1870 : # A1, du listel, passant par le T de VICTORIA et se terminant sur la bouche de la reine.
- 1871 : # R1, tout autour de la pièce ( " around the clock " ), à l'extrémité des feuilles.
- 1874 : # A1, du buste ( 1/2 longueur du cou ), passant par le D de CANADA et se terminant sur le listel.
- 1880 : # A1, du listel, passant par le R de VICTORIA jusqu'à la bouche de la reine.
- 1893 : # A1, de la base du buste, passant par le A et jusqu'au listel; du listel, passant par le C et se terminant dans le champs devant le buste.
- 1893 : # A1, " on and over lower leaf leaves " (3).
- 1897 : # A1, du listel, passant par le R de VICTORIA, passant sur le nez et se terminant sur les cheveux, derrière l'oreille.
2- M.K.Blais a répertorié cette erreur, dans son catalogue 2013, pour les années suivantes : 1870, 1871, 1872, 1880, 1886, 1888, 1891, 1893, 1897 et 1902.
Toutefois, suite à ses descriptions, la seule branche que j'ai pu identifier est la suivante :
- 1902 : # A1, sur CANAD .
En espérant que ces quelques informations puissent vous être utiles.
Est-ce que Castor ou za75 auraient une idée, de ce manque d'intérêt? Les auteurs cités ont répertorié ce qu'ils ont trouvé. D'autre part, en ce qui concerne les collectionneurs, je crois que la collection des petits 5 cents en argent ne rejoint pas l'intérêt d'un très grand nombre de collectionneurs, à tout le moins si je me fie aux discussions sur ce site.
za75
Voici une explication fournie par Castor que je me suis permis de rerpoduire;
Bonjour Dot 36
Un forgeron apprend en forgeant et la MRC a fait la même chose pendant cette période.
Si on remonte un peu en arrière pour les problèmes de la pièce de 5 ¢, il faut penser aux petits 5¢. Ceux-ci on causé bien des problèmes de fendillement des coins de travail.
Ce problème était causé par l'épaisseur de la pièce ou pour être plus pratique, son poids. Son poids est de 1.16 gram, soit la moitié de celui du 10¢ de la même époque qui est de 2.32 gram.
Comme il n'y avait pas assez de métal en épaisseur pour absorber le choc de la frappe, ceci provoquait un fendillement régulier des coins de travail. L'épaisseur du métal sert aussi comme coussin amortisseur lors du contact.
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Re: Coin fendillé des 5¢ en argent (époque Victoria)
Merci Za75,
J'ai photocopié votre réponse, pour mes dosiers. Vos explications sont toujours appréciées.
J'ai photocopié votre réponse, pour mes dosiers. Vos explications sont toujours appréciées.
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