Ils ont l'air d'entretenir ce flou qui les sert si bien.
Selon le CCN, la MRC aurait entrepris récemment, dans la foulée des pièces de 20$/50$/100$ en argent, de rappeler aux institutions financières qu'il existait un programme de récupération de ces pièces, une entente entre elles et la MRC, bref que leurs institutions étaient tenues d'accepter les pièces numismatiques (NCLT) pour leur valeur faciale.
Je n'ai pas testé la chose, mais je m'attendrais plutôt à frapper un mur d'incompréhensions suivi d'une suite de "c'est pas mon département".
Encore une fois, il y a le
théorique, et le
pratique.
La loi permet aussi de refuser une forme de paiement, habituellement pour des raisons de sécurité, comme on le voit souvent avec les billets de 50$ et 100$.
Mais si je comprends tout à fait qu'une caissière d'épicerie refusera ma pièce de 20$ parce que ça ne lui dit rien, je m'explique mal que les institutions financières ne soient pas plus dans le coup que ça.
Entre nous, ils devront se mettre à jour bientôt, car la vague déferlante provenant de la MRC depuis un moment pourrait aussi s'épuiser et se retourner.
En particulier concernant les 20$/50$/100$, que la MRC vend comme étant des investissements sûrs, littéralement des "20$ pour 20$", "50$ pour 50$", "100$ pour 100$".
C'est sur cette base d'ailleurs que certains numismates auraient regardé, lors d'une récente réunion de la RCNA, s'il y avait matière à monter un recours collectif contre la MRC pour les collectionneurs incapables de se faire rembourser la valeur faciale de leurs pièces numismatiques.
La question soulevée par Jumpy (c'est de l'argent ou non?) est au coeur de ce possible recours, de même que le flou entourant le terme "cours légal"
Autre détail que certains pourraient peut-être éclaircir, mais la MRC dit elle-même accepter les pièces numismatiques lorsqu'on achète dans ses boutiques physiques.
Ma question: doit-on nécessairement acheter, ou peut-on simplement se faire changer disons une pièce de 20$ contre un billet de 20$, qui sera plus facile à dépenser il va sans dire.