Suite d’un message provenant d’ici pour ne faire trop dévier le sujet principal.
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Comme l’on parle de force requise pour frapper la monnaie voici mon grain de sel ou de pression
Ce qui suit ne concerne que la monnaie de circulation produit en grande vitesse et quantité. Pour la monnaie de non circulation, chaque nouvelle pièce a ses spécifications pour le tonnage de frappe qui lui est spécifique.
Tout d’abord la force de frappe est celle calculé au moment de l’impact, soit l’arrêt de la course de l’objet qui frappe, et dans notre cas c’est l’impact du coin marteau.
Si la force est calculée au moment de l’impact c’est qu’au départ de la course, celle-ci est moins grande qu’au moment de l’impact. Ce que les métallurgistes de la MRC connaissent très bien.
Pour illustrer ce qui précède prenons l’exemple d’un boxeur. Le départ de son coup est moins grand qu’au moment de l’impact sur la baboune de son adversaire, impact qui est au maximum de sa pression de frappe à ce moment.
Lorsque l’on parle d’un chiffre « X » de pression ceci est toujours par pouce carré de surface.
Nous sommes plus familiers avec le terme anglais P.S.I (pressure per square inch) comme la pression des pneus, la pression de l’eau qui entre dans nos maisons par exemple.
Un autre exemple avec la pression de l’entrée de la maison et la vitesse versus l’impact de la pression se vie quotidiennement dans nos maisons. Faire partir l’eau du cabinet d’aisance et le tout va s’arrêter sans que vous en ayez pratiquement connaissance et sans bruit. Dans ce cas il n’y a pas de force d’impact car la vitesse du débit de l’eau a été réduite graduellement.
Puis en faisant partir la laveuse à linge on entend entrer l’eau puis on entend à la fin un bruit sec (comme un paf) lorsque l’eau arrête de remplir la laveuse. C’est l’impact de l’eau sur le clapet d’entrée de la valve solénoïde qui vient de fermé d’un coup car contrôlé électriquement.
Chez moi la pression de l’eau est à 70 lbs et dans les deux cas ici haut ou l’on voit la différence
dans l’équation pression-vitesse-impact.
Ceci étant dit Alan Herbert dans sa septième édition de son livre « Mint Errors » parle de cette pression de frappe en page six de son livre.
Il donne en exemple que la pièce de un cent américain en cuivre requière une force de 35 tonnes et 150 tonnes pour le dollar en argent.
John Regitko (chroniqueur du Canadian coin news) parle de 60 tonnes pour le un cent canadien et de 150 tonnes pour le dollar en argent. Il parle aussi que pour certaines pièces ceci va jusqu’à 200 tonnes pour les pièces en nickel de grand diamètre.
Comme on peut le voir personne ne peut dire avec une certitude absolu le tonnage requis pour chacune des dénominations et des métaux différents qui entre en jeux, à l’exception de ceux qui sont responsable de ces ajustements de pression. Et les ateliers de monnayage étant en compétions l’une envers l’autre, c’est normal que l’on n’a pas les chiffres absolus.
Ceci fait le bref tour de mon jardin et si vous me corrigé c’est que vous m’aurez lu.
